Le 21 juin 1983, les forces coalisées du Gouvernement d'Union Nationale de Transition (GUNT), précédant d'importantes unités libyennes, franchirent la frontière tchadienne et se lancent à travers le désert, en direction de N'Djamena, la capitale d'un État déchiré par vingt années de guerre civile.
L'opération MANTA est une opération militaire française qui s'est déroulée au Tchad entre 1983 et 1984.
L'opération Manta débute le 10 août 1983, par l’envoi de 314 parachutistes français à N’Djamena, à la demande du Président Hissene Habré, après l'intervention des forces libyennes aux côtés des partisans de Goukouni Weddeye dans le nord du Tchad. Elle a pour vocation à empêcher l’ingérence libyenne.
Cette opération mène au partage du pays en 2, à hauteur du 16ème parallèle afin de séparer les belligérants tchadiens et libyens. Le 2ème Régiment Etranger Parachutiste intervient de chaque côté du 16e parallèle face au GUNT.
Cinquante jours plus tard, après que la France et les États-Unis eurent commencé de fournir à l'armée d'Hissène Habré un soutien logistique, une compagnie de parachutiste d'infanterie de marine franchit à son tour la frontière, officiellement pour instruire les FANT (Forces Armées Nationales Tchadiennes) trop peu nombreuses et trop peu armées pour arrêter l'envahisseur.
L'opération MANTA est une opération militaire française qui s'est déroulée au Tchad entre 1983 et 1984.
L'opération Manta débute le 10 août 1983, par l’envoi de 314 parachutistes français à N’Djamena, à la demande du Président Hissene Habré, après l'intervention des forces libyennes aux côtés des partisans de Goukouni Weddeye dans le nord du Tchad. Elle a pour vocation à empêcher l’ingérence libyenne.
Cette opération mène au partage du pays en 2, à hauteur du 16ème parallèle afin de séparer les belligérants tchadiens et libyens. Le 2ème Régiment Etranger Parachutiste intervient de chaque côté du 16e parallèle face au GUNT.
Cinquante jours plus tard, après que la France et les États-Unis eurent commencé de fournir à l'armée d'Hissène Habré un soutien logistique, une compagnie de parachutiste d'infanterie de marine franchit à son tour la frontière, officiellement pour instruire les FANT (Forces Armées Nationales Tchadiennes) trop peu nombreuses et trop peu armées pour arrêter l'envahisseur.
Ce faible effectif se transforme, en 2 mois, en un Groupement de près de 3.000 hommes, appuyés par une vingtaine d'hélicoptères de combat et une trentaine d'appareils de l'armée de l'air et de l'aéronautique navale, soutenus par les Eléments français d'assistance opérationnelle (EFAO) de République Centrafricaine (RCA) où s'était installé la base arrière.
La force d'intervention "Manta", la plus importante que la France ait envoyé outre-mer depuis la fin de la guerre d'Algérie, a mis en place un important dispositif dissuasif auquel les forces en présence ont évité de s'affronter.
La force d'intervention "Manta", la plus importante que la France ait envoyé outre-mer depuis la fin de la guerre d'Algérie, a mis en place un important dispositif dissuasif auquel les forces en présence ont évité de s'affronter.
En septembre 1984, la France et la Libye concluent un accord aux termes duquel elles s'engagent à évacuer le Tchad. Le 1er décembre 1984, le dernier soldat français quitte le Tchad, mais la Libye ne respectant pas ses engagements, le 17 Février 1986 la France lance l'opération EPERVIER.
Enveloppe recommandée avec "puce" et timbre à date "POSTE AUX
ARMEES" du bureau postal militaire 617 de N'Djamena (24 août 1983)
Les militaires français de l'opération MANTA étaient desservis par le bureau postal militaire 617 qui fonctionna à N'DJAMENA, du 13 août 1983 au 06 novembre 1984. Ce bureau fonctionna à plusieurs reprises dans le pays ; actuellement il dessert les Eléments français au Tchad (EFT) de l'opération EPERVIER.
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