29 avril 2020

Le bureau postal militaire 641






Le bureau postal militaire 641 fonctionna du 09 octobre 1990 au 02 mai 1991 à HUFUF (Arabie Saoudite) afin de desservir les aviateurs de la base aérienne d'Al-Ahsa où était concentré le dispositif aérien de la division Daguet lors de la guerre du Golfe.



Papier à lettre américain "Opération Tempête du désert -
Golfe persique 1991" avec cachet de franchise militaire "FORCES
FRANCAISES EN ARABIE SAOUDITE - OPERATION DAGUET"
et timbre à date du bureau postal militaire 641 (10 avril 1991)



En février 1991, le chef du bureau demanda une machine à oblitérer mécanique. En attendant qu'une couronne à son nom soit gravée, il utilisa une ancienne oblitération mécanique SECAP à lignes ondulées avec couronne "POSTE AUX ARMEES".

Logé sous une tente, le bureau postal militaire 641 a connu de gros problèmes d'alimentation électrique et n'a quasiment pas pu utiliser son oblitération mécanique.




Oblitération mécanique SECAP avec couronne "POSTE AUX
ARMEES" du bureau postal militaire 641 (13 février 1991)



Enveloppe avec étiquette autocollante de franchise militaire "DAGUET armées"
et oblitération mécanique du bureau postal militaire 641 (31 mars 1991)



Enveloppe américaine "Opération Bouclier du désert - Arabie Saoudite"
avec cachet de franchise militaire "FORCES FRANCAISES EN 
ARABIE SAOUDITE - OPERATION DAGUET" et oblitération
mécanique du bureau postal militaire 641 (28 mars 1991)


27 avril 2020

Le bureau postal militaire 659




Le bureau postal militaire 659 fut créé le 23 juin 1995 à TREBISCEVO (Bosnie-Herzégovine) afin de desservir les unités de la Force de réaction rapide (FRR) déployée en ex-Yougoslavie dans le cadre de l'opération Hermine.



Prêt-à-poster avec timbre à date du bureau
postal militaire 659 (04 août 1995)



Enveloppe avec cachet du capitaine commandant la 1ère compagnie
du 2ème régiment étranger d'infanterie de la Légion étrangère et
timbre à date du bureau postal militaire 659 (25 septembre 1995)


Le bureau s'installa le 28 octobre 1995 à VRAPCICI (au nord de Mostar, en Bosnie-Herzégovine), où se trouvaient des unités de la Légion étrangère.

Après quelques jours de fermeture fin décembre 1995 pour cause d'inondations dans le camp français, le bureau postal militaire 659 fit mouvement et s'installa près des tremplins de saut à ski construits pour les Jeux olympiques d'hiver de 1984 sur le Mont Igman (au sud de Sarajevo).



Enveloppe à en-tête de La Poste en franchise avec grande griffe horizontale
et timbre à date du bureau postal militaire 659 (30 janvier 1996)


Le bureau postal militaire 659 a été dissous le 25 février 1996.

26 avril 2020

Le bureau postal militaire 652



Le guichet du bureau postal militaire 652 de Pancevo


Le bureau postal militaire 652 fonctionna à PANCEVO (près de Belgrade, en Serbie) du 21 avril 1992 au 06 mai 1993, afin de desservir la base avancée (base Bravo) du 403ème bataillon de soutien logistique de la Force de protection des Nations Unies en ex-Yougoslavie (FORPRONU).



L'adjudant Gérard LARDY devant le bureau postal militaire 652 (mai 1992)


L'embargo décrété par l'Organisation des Nations Unies (résolution 820 du Conseil de sécurité du 17 avril 1993) à l'encontre de la République fédérative de Yougoslavie (Serbie et Monténégro) entraîna le rapatriement des casques bleus français vers Zagreb-Pleso (Croatie), où était implanté le 403ème bataillon de soutien logistique.



Avis de réception d'une lettre recommandée avec timbre à
date du bureau postal militaire 652 (30 novembre 1992)



Aérogramme de l'ONU avec cachet du chef du bureau postal militaire 652
et cachet de franchise militaire de la FORPRONU (04 septembre 1992)



Enveloppe à en-tête de la FORPRONU avec cachets de la Base B du Bataillon de
soutien logistique et timbre à date du bureau postal militaire 652 (30 juillet 1992)



Courrier officiel en franchise avec cachet de la Gendarmerie nationale
et timbre à date du bureau postal militaire 652 (28 décembre 1992)

25 avril 2020

La direction de la poste navale



Enveloppe à en-tête des PTT en franchise avec cachet officiel "MARINE NATIONALE
POSTE NAVALE" et timbre à date "POSTE NAVALE - DIRECTION" (13 février 1945)


Depuis 1944, année de son retour en métropole, la direction de la poste navale centrale (DPNC), puis direction de la poste navale (DPN), était installée à l'hôtel de la Marine (anciennement ministère de la Marine), siège de l'état-major de la Marine, rue Royale à Paris.

A la fois direction postale, comme une direction départementale, et service de l'état-major, elle gérait et supervisait les personnels des PTT détachés (recrutement, affectations, réintégration, etc.), les bureaux de la poste navale, les agences postales rattachées et, en liaison avec la direction du personnel militaire de la marine (DPMM), les agents postaux.

Elle mettait en place ou dissolvait, en accord avec les PTT, les bureaux ou agences dont la Marine demandait la création ou la fermeture, tant à terre qu'à bord des bâtiments.

Le directeur de la poste navale, fonctionnaire supérieur des PTT, officier supérieur assimilé, était secondé par un officier adjoint.

La direction donnait aux bureaux toutes directives afin que ces derniers soient en mesure de fonctionner suivant la réglementation postale en vigueur (diffusion des Bulletins Officiels et autres documents des PTT) et transmettait les instructions que pouvait décider l'état-major.



Enveloppe à en-tête des Postes et Télécommunications en franchise
avec cachets du directeur de la poste navale centrale et timbre à
date du bureau postal naval de Paris (16 mai 1968)


Le directeur ou son adjoint inspectait les bureaux de poste navale, procédait aux coupures de gestion lors des changements de chef de bureau, organisait éven-tuellement des séances de travail réunissant les personnels concernés.

D'autres postiers détachés (assimilés officiers ou officiers mariniers de la poste navale affectés à la direction traitaient les réclamations, avant envoi aux services comptables des PTT et effectuaient diverses tâches administratives relevant d'une direction, ans oublier un service de recherche du courrier pour les plis adressés à des marins et dont l'adresse état insuffisante ou erronée, ne permettant pas leur acheminement correct, le service ayant accès au fichier d'affectation des personnels de la Marine.

La fonction essentielle était celle de l'achemineur sur qui reposait la desserte postale des bâtiments en mission.

Un militaire (officier ou officier marinier) de la spécialité "agent postal" gérait les agents postaux (recrutement, formation, affectations) en liaison avec la direction du personnel militaire de la marine (DPMM) et le directeur de la poste navale.




Enveloppe à en-tête des Postes et Télécommunications en franchise
avec cachet de la direction de la poste navale centrale et timbre à
date "DIRECTION POSTE NAVALE CENTRALE (05 juillet 1983)



Le décret du 12 septembre 1973 créant le service de la poste aux armées avec une composante Terre et une composante Marine va entraîner, à partir d'avril 1974, un transfert de compétences vers la direction centrale de la poste aux armées (DCPA) pour tout ce qui concerne les relations administratives relevant des PTT.

Le directeur de la poste navale (DPN) devient le "délégué de la poste aux armées auprès du chef d'état-major de la marine" (DELPAMAR). Cette délégation était alors un intermédiaire entre la DCPA et les bureaux de poste navale.

Cependant l'état-major de la marine considérait toujours cette entité comme la direction de poste navale (DPN).

Au 1er janvier 2003, la direction de la poste navale disparu et un détachement de liaison de la poste interarmées auprès du chef d'état-major de la marine (DL Marine) fut mis en place afin uniquement d'organiser la desserte postale des bâtiments en mission, en remplacement de l'achemineur de la poste navale.

Tous les postiers détachés étaient désormais gérés, payés, affecté par le département central du service de la poste interarmées (DCSPI).

24 avril 2020

Les bureaux navals embarqués temporaires

A partir de 1966, l'état-major de la Marine avait la possibilité de demander l'ouverture d'un bureau naval embarqué lors d'une mission d'un groupe naval important.

Ce bureau, assimilé à une recette distribution et rattaché à un bureau postal naval, disposait alors d'un local, souvent très réduit, à bord de l'un des bâtiments composant la force engagée dans un exercice ou une opération.

Ces bureaux de poste navale embarqués prirent une dénomination numérique. Ils assuraient la desserte postale du groupe naval (réception et expédition du courrier) et diverses opérations comptables.

Ils étaient gérés par des personnels cadres techniques de la poste navale (postiers détachés, assimilés officiers mariniers).

Trois bureaux de ce type ont été activés :

le bureau naval 22 : il a été créé le 05 avril 1977 à bord du porte-avions CLEMENCEAU, reprenant l'indicatif numérique du bureau postal naval de Mers-el-Kébir (Algérie) dissous en 1968, pour desservir une force stationnée dans l'Océan Indien.

Il fonctionna de 1978 à 1981 sur différents escorteurs d'escadre lance-missiles (ELM) de la marine national, en alternance avec les bureaux navals 64 et 81.

Fermé le  02 avril 1981, le bureau naval 22 resta en sommeil jusqu'à la dissolution de la poste navale fin 2002.



Enveloppe à en-tête des Postes et Télécommunications en franchise
 avec timbre à date du "BUREAU NAVAL 22" (06 mai 1977)



le bureau naval 64 : il a été créé le 16 mars 1966 à bord du du pétrolier-ravitailleur d'escadre SEINE. Il participa à diverses campagnes dans le Pacifique (1966/72), puis dans l'Océan Indien (1974/83), en alternance avec les bureaux navals 22 et 81.

A partir de 1983, le bureau naval 64 fut affecté en permanence à l'état-major de l'amiral commandant de la zone maritime de l'Océan Indien et des forces maritimes de l'Océan Indien (ALINDIEN) et changea de bâtiment avec cet état-major.



Enveloppe à en-tête du pétrolier-ravitailleur MARNE avec
 timbre à date du "BUREAU NAVAL 64" (10 octobre 1987)


Il survit quelques mois à la dissolution de la poste navale. Le service de la poste interarmées n'assurant pas le fonctionnement de bureaux navals embarqués, le bureau postal naval 64 fut fermé le 30 juin 2003 et remplacé le lendemain par l'agence postale navale "ALINDIEN" sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement MARNE.




Courrier officiel du pétrolier-ravitailleur VAR en franchise avec
 timbre à date du "BUREAU POSTAL NAVAL 64" (07 janvier 1992)



- le bureau naval 81 : il a été créé le 15 janvier 1968 à bord du pétrolier ravitailleur d'escadre SAÔNE, reprenant l'indicatif numérique abandonné par Paris Naval le 1er mai 1963, pour la desserte de l'escadre de l'Atlantique.

Jusqu'en 1971, il desservit soit l'escadre de l'Atlantique, soit l'escadre de la Méditerranée, puis les bâtiments en zone maritime de l'Océan Indien (ZMOI), en alternance avec les bureaux navals 22 et 64.

En sommeil à partir de fin 1980, il est réactivé en 1987 lors de la guerre Iran-Irak (opération Prométhée). Il ferma ses portes le 30 novembre 1988 et ne fut pas réactivé jusqu'à la dissolution de la poste navale fin 2002.



Courrier officiel de l'escorteur d'escadre lance missiles DU CHAYLA en 
 franchise avec timbre à date du "BUREAU NAVAL 81" (09 octobre 1977)


23 avril 2020

Les timbres à date des bureaux payeurs aux armées de la trésorerie aux armées



Timbre à date du 212ème bureau
payeur aux armées (Allemagne)


La loi du 31 janvier 1921 portant séparation des services de la trésorerie et des postes aux armées indique :

Article 1er.  Le service de la trésorerie et des postes, visé par les articles 1er et 9 de la loi du 13 mars 1875, est organisé en deux services distincts : service de la trésorerie et service de la poste.

Article 2.  Le fonctionnement de chacun de ces deux services est déterminé par un règlement d'administration publique. 



Timbre à date du 216ème bureau payeur
aux armées de Landau (Allemagne)



Le décret du 05 octobre 1923 portant règlement d'administration publique sur le service de la trésorerie aux armées précise :

Article premier - Objet du service :

Le service de la trésorerie aux armées a pour objet :

1° D'opérer, à l'exclusion de tous les autres services, les recettes provenant du Trésor public ou faites pour le compte de l'Etat, exception faite des recettes de la poste aux armées ;
2° De pourvoir à l'acquittement de toutes les dépenses régulièrement ordonnancées ou assignées sur ses caisses, au compte soit du budget de l'Etat, soit des services spéciaux rattachés pour ordre à ce budget, soit des opérations de trésorerie ou autres ;
3° De faire, pour le compte de la caisse des dépôts et consignations et de la Légion d'Honneur, toutes les recettes et dépenses concernant ces deux services ;
4°De faire, en territoire étranger, pour les armées, les opérations de change à l'exclusion de  tous les autres services.

Article 2 - Base de l'organisation

Le service de la trésorerie aux armées est confié à des fonctionnaires appartenant à l'administration des finances. Il est placé comme les autres services, sous les ordres du commandement (...)

Article 3 - Recrutement et organisation

Le personnel est recruté dans les différents services relevant de l'administration des finances, parmi es fonctionnaires titulaires d'un emploi  et en activité de service, soumis dans les réserves aux obligations militaires. Ce personnel est classé dans l'affectation spéciale. Exceptionnellement, il peut être fait appel aux fonctionnaires des finances dégagés de toutes obligations militaires et volontaires pour s'occuper, dans le service de la trésorerie aux armées, un emploi du rang d'officier (dans le cadre des assimilés spéciaux). Toutefois, le personnel des sous-agents pourra être prélevé, en cas d'insuffisance, sur le personnel mobilisable des grands établissements financiers placés sous le contrôle de l'Etat.
(...)
Le service du Trésor se compose de fonctionnaires supérieurs, de fonctionnaires, d'agents et de sous-agents.
Des grades d'assimilation spéciale sont conférés aux fonctionnaires supérieurs et aux fonctionnaires suivant les emplois qu'ils occupent et pour autant qu'ils occupent ces emplois. Sous les mêmes conditions, les agents et sous-agents affectés spéciaux reçoivent des grades dont la hiérarchie correspond à celle des sous-officiers de l'armée.
Ces grades donnent à leurs titulaires, quand ils exercent leurs fonctions dans le service de la trésorerie aux armées, les mêmes droits et prérogatives que ceux conférés aux militaires de même rang dans l'armée. Ils leurs imposent les mêmes devoirs.
En outre, ces grades ne comportent droit au commandement qu'à l'égard du personnel du service et du personnel détaché dans ce service.

Article 5 - Hiérarchie - Avancement - Discipline
(...)
Le personnel du service de la trésorerie aux armées est pourvu de l'uniforme du modèle général (officier ou sous-officier, suivant le cas) avec galons et boutons d'argent, la seule distinction résultant de l'attribut du képi et de l'écusson du collet.

Article 10 - Organes d'exécution

Le service de la trésorerie aux armées dispose comme organes généraux d'exécution :
- d'un bureau payeur au grand quartier général ; 
- d'un bureau de payeur par gare régulatrice ;
- d'un ou plusieurs bureaux de payeur par armée ;
- d'un bureau de payeur par corps d'armée et, en principe, par division ;
- éventuellement de bureaux de payeur d'étapes.
Cette organisation est applicable à chacun des théâtres d'opérations, toutes les fois que le ministre de la guerre le juge utile.


Afin de dater les opérations de trésorerie, les bureaux payeurs aux armées étaient dotés de timbres à date métalliques avec mention "XEME BEAU PAYEUR AUX ARMEES".



Timbre à date du 226ème bureau payeur 
aux armées de Berlin (Allemagne)



Récépissé de remise d'une somme de 9.680 F avec timbre à date du
212ème bureau payeur aux armées (Secteur postal 69.096 - 27 juillet 1957)



Récépissé de remise d'une somme de 132 F avec timbre à date du 216ème 
bureau payeur aux armées de Landau (Secteur postal 67.412 - 03 juin 1949)

22 avril 2020

Le fourgon tôlé Citroën type H du bureau naval d'Hourtin




Le Citroën type H est un utilitaire léger de type fourgon automobile de 2,25 à 2,6 tonnes de PTAC qui a été produit entre 1948 et 1981 à 473.289 exemplaires.




Véhicule monocoque à traction avant qui reprenait des éléments de la Traction Avant à quatre cylindres avec une bonne suspension arrière et construit en tôle ondulée, le type H était très cubique. 

Ce véhicule a connu un long succès malgré la consommation élevée de son moteur à essence et sa vitesse modeste. Il est resté célèbre en France comme le véhicule des commerçants ambulants et de la police.

Chargé de la desserte du Centre de formation maritime(CFM), le bureau postal d'Hourtin était doté d'un fourgon tôlé Citroën type H, de couleur grise, avec mention "POSTE NAVALE".



Postiers navals et matelots affectés au bureau naval d'Hourtin
posant devant le fourgon tôlé Citroën type H (Octobre 1965)



Matelots affectés au bureau naval d'Hourtin posant devant le fourgon (Avril 1966)

21 avril 2020

Les timbres à date "POSTE AUX ARMEES" avec trois étoiles

Au terme d'un conflit très violent de presque huit ans, l'Algérie devient indépendante le 05 juillet 1962, suite à un référendum organisé le 1er juillet 1962.

Les accords d'Évian, signés le 18 mars 1962, prévoyaient toutefois le maintien de la présence française dans la base de Mers el-Kébir, qui était par ailleurs l'un des centres du programme nucléaire français, ainsi qu'à Reggane, où les premiers essais nucléaires français ont lieu (1960-1966).

Durant la guerre d'Algérie, les timbres à date et oblitérations mécaniques SECAP des bureaux postaux militaires comportaient la mention "POSTE AUX ARMEES A.F.N." (Afrique Française du Nord).








Suite à l'indépendance de l'Algérie, les quelques bureaux postaux militaires qui furent maintenus en activités étaient dotés de timbres à date et oblitérations mécaniques SECAP avec mention "POSTE AUX ARMEES" et trois étoiles à la base.

Nous avons rencontré ces timbres à date de décembre 1962 à juillet 1964.

Ils seront ensuite remplacés par des timbres à date "POSTE AUX ARMEES" avec une seule étoile à la base, modèle en service à l'époque dans l'ensemble des bureaux postaux militaires.



Courrier officiel recommandé du Commandant du SP 88838 avec petite
griffe "S.P. 88.830" et timbre à date "POSTE  AUX ARMEES  * * *"
du bureau postal militaire 410 de Laghouat (20 février 1963)




Carte postale en franchise avec cachet du vaguemestre du SP 88222
et timbre à date "POSTE AUX ARMEES  * * *" (21 juin 1963)



Enveloppe recommandée avec petite griffe "S.P. 86.430" et timbre à date "POSTE 
AUX ARMEES  * * *" du bureau postal militaire 400 de Philippeville (17 juillet 1963)

20 avril 2020

Les timbres à date "JOURNAUX" de la poste aux armées

Certains centres de tri postaux étaient dotés de timbres à date spécifiques avec mention "JOURNAUX" pour l'oblitération et/ou l'affranchissement des bande de journaux.

A notre connaissance, seuls deux timbres à date de ce type ont été utilisés au sein de la poste aux armées :

  • timbre à date en métal avec mention "B.C.M.B.  JOURNAUX" du bureau central militaire B de Marseille, qui fonctionna du 20 octobre 1944 au 31 décembre 1968,



  • timbre à date en plastique avec mention "P.P. JOURNAUX  *  PARIS-NAVAL" du bureau central naval de Paris (P.P. signifiant port payé), qui fonctionna du 20 octobre 1944 au 31 décembre 2000.





Bande de journal avec timbre à date de port payé pour journaux
du bureau central naval de Paris (24 novembre 1976)


18 avril 2020

Le formulaire "CH 60 ter SP"

Nous vous présentons ci-dessous un intéressant formulaire postal interne concernant les chèques postaux : il s'agit de l'imprimé "CH 60 ter SP" destiné à recenser quotidiennement les retraits à vue sur les comptes tenus par un centre de chèques postaux, avec l'indication du numéro du compte du tireur et du montant du chèque.

Celui ci a été rempli par le "Guichet n° ESSA" du "Bureau de BORDEAUX ARMEES" pour la journée du 30 septembre 1980, à savoir par l'agence postale militaire de la marine intitulée "BORDEAUX SANTE MARINE".

Cette agence fonctionna du 04 mars 1957 au 30 avril 2008 afin de desservir l'Ecole principale du service de santé de la Marine (EPSSM) devenue, en 1968, l'Ecole du service de santé des armées (ESSA). Elle était rattaché, depuis le 1er avril 1972, au bureau postal militaire de Bordeaux.

L'imprimé a été transmis au centre des chèques postaux de Bordeaux, qui en a vérifié le total et apposé son timbre à date "33-BORDEAUX-CHEQUES" à l'encre rouge (03 novembre 1980).