L'arrêté n° 414 du 19 février 1958 portant création des agences postales militaires indique que "des agences postales peuvent être installées sur les territoires métropolitains et des départements d'outre-mer dans des camps. Ces établissements secondaires reçoivent la dénomination d'agences postales militaires (Terre, Marine ou Air)".
L'instruction du 19 février 1958 prise en exécution de cet arrêté précise quant à elle que "une agence postale militaire peut être installée dans un camp ou base militaire éloignée de tout bureau de poste et dont l'effectif réglementaire, tel qu'il résulte du tableau de composition de l'Armée, atteint au moins le chiffre de 1.000 hommes (officiers, sous-officiers, hommes de troupe, P.M.F.F.A. et personnels civils. L'agence porte le nom de la désignation du bureau d'attache, suivi, selon le cas, de l'un des mots : Terre, Marine, Air".
Contrairement à la Marine nationale et l'armée de l'Air, l'armée de Terre ouvrit très peu d'agences postales militaires. Les unités de l'armée de Terre étant souvent implantées dans des villes, leur courrier était expédié via la poste civile locale.
Le camp de La Martinerie
L'agence postale militaire terre la plus ancienne et la plus connue est celle du camp de La Martinerie, dans la garnison de Châteauroux. Située à proximité de la commune de Déols, cette ancienne base aérienne de l'OTAN abrita successivement les unités suivantes :
- 1968 à 1976 : centre d'instruction du service du matériel (CISM),
- 1976 à 1998 : école de spécialisation du matériel (ESMAT),
- 1998 à 2012 : 517ème régiment du train.
Rattachée à la recette principale des postes de Châteauroux, cette agence postale militaire terre fut créée le 02 mai 1969.
Elle a fermé ses portes à l'été 2012 suite à la dissolution du 517ème régiment du train.
Courrier officiel en franchise avec cachet du chef de corps du
centre d'instruction du service du matériel et timbre à date de
l'agence postale militaire terre de La Martinerie (24 février 1970)
L'agence était dotée de timbres à date manuels ainsi qu'une machine à oblitérer SECAP, avec lignes ondulées ou flammes temporaires.
Oblitération mécanique SECAP avec flamme temporaire (24 avril 1972)
Oblitération mécanique SECAP avec lignes ondulées (10 novembre 1993)
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